Et oui … !
Depuis que je roule ma bosse sur les chemins du développement personnel, et ce faisant, sur le mien propre, j’ai dû m’incliner devant nombre de vérités de notre culture populaire et/ou religieuse.
Qu’est-ce à dire ?
Et bien que comme beaucoup de jeunes damoiseaux et damoiselles je crois, j’y étais fortement hermétique, voire allergique. Je les trouvais d’une platitude et d’une inutilité affligeante. Je pouvais même pousser l’égo, et/ou la puérilité, jusqu’à les considérer pauvres d’esprit … Ben ouiche 🙁
Et les voies du Seigneur ne sont pas passées entre les mailles du filet … ben nonche 🙁
Et voilà que cahincaha, émergeant des pierres du chemin sur lesquelles je buttais et m’écorchais, elles m’ont révélé leur saveur.
Et hop, voici que ces propos illustrent la première : « si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ».
Et toc, voilà celle que je rencontre au détour d’un burnout : “qui veut voyager loin ménage sa monture” … Tellement bien que je peux la faire chanter en italien : “qui va piano va sano, qui va sano va lontano”.
Et j’en ai tout plein d’autres des vécus rien qu’à moi qui se sont trouvés coiffés de leur adage populaire avant que je n’ai pu dire ouf !
Oui … bon … et les voies du Seigneur dans tout ça ?
Et ben tout pareil.
Mais quand même, pour ne pas me prendre pour lui en l’étant tout autant … impénétrable, je vais préciser mon idée.
Tout est parti d’une prise de conscience : celle du déclic. Ben oui, parce que la sagesse populaire ne devient savoureuse que lorsque, et seulement lorsque, le déclic a eu lieu.
Toujours pas clair clair ? … Ok, je tente de faire mieux.
Après avoir arpenté des kilomètres symboliques sur le chemin de mon évolution, et entendu plus d’une fois ce petit “clic” libérateur au creux de mon oreille, et mieux encore, au dedans de mon cœur, j’ai pris conscience qu’il n’y avait aucun outil pour provoquer un déclic. Et clic, en voilà un de déclic.
Et oui, parce que ce qui caractérise un déclic, c’est justement qu’il est indomptable.
Même lorsque rien de ce qui le constitue ne nous est plus étranger, que tout ce qui est nécessaire à son avènement est analysé, compris, maîtrisé, que dans notre brillant cerveau, tout est limpide … même lorsque nos proches, et/ou notre thérapeute, n’en peuvent plus de nous voir tordre la chose dans tous les sens, même lorsque les liens sont faits, le travail sur soi épuisé … le silence persiste parfois, impitoyable, … et rien n’y fait. Pas de clic libérateur ni de déclic salvateur.
Et ben non. Parce que c’est lui qui décide du moment où il fait son apparition. Et quand il daigne entrer en scène, pif paf … en une fraction de seconde tout est fini, le bonheur est dans la main, la main sur le cœur, et un sourire béat sur les lèvres. Ouf ! Il a enfin fait clic … le déclic. On n’a rien compris des raisons pour lesquelles c’est à ce moment qu’il se donne, ni des chemins qu’il a emprunté. Il semble avoir pris un raccourci pour nous cueillir au bout de notre long voyage. Mais on s’en moque de savoir comment et pourquoi, puisqu’il est là maintenant … et bon sang que c’est bon !
Oh, mais attention. Je ne suis pas en train de dire que les kilomètres parcourus, les torsions, les liens, les proches et/ou thérapeutes épuisés, le travail accompli n’y sont pour rien. Non, non, ils contribuent bien sûr, ils préparent le terrain, ils aident à patienter, ils sont signe de notre bonne volonté, de notre implication, celles-là mêmes sans lesquelles aucun déclic ne pourrait advenir, mais qui mal employées, le diffèrent d’autant.
Et oui, voilà c’est tout bête et tout simple, le déclic n’éclot que dans la confiance qu’il va arriver au moment juste, et la patience, l’humilité aussi, de bien vouloir attendre. Et il surgit toujours au moment précis où on ne l’attend pas, comme un cadeau.
Mais alors voilà qui n’arrange pas nos affaires. En tout cas, cela n’arrangeait pas les miennes 😉 Mes anciennes affaires d’activiste, de volontariste, de personne responsable, rompu au travail sur soi, optimiste, qui ne baisse jamais les bras.
Mais alors comment faire et que faire ?
Rien de spécial, juste patienter sans attente et sans jugement, avec beaucoup d’amour, pour soi et pour la vie qui sait si bien y faire … elle.
Oui mais comment fait-on pour patienter sans attente et tout le baratin ? On ne fait rien, justement, on continue comme on a toujours fait, les kilomètres, le travail, les proches et le thérapeute, et tout et tout, et on accueille ce qui est, y compris le déclic qui ne vient pas. Et ce sera là le plus beau déclic.
Oui, parce que tout cela je le savais déjà, et vous aussi bien sûr, mais je n’avais pas eu ce déclic. Quelle différence cela fait-il ? Dans mon corps et mon cœur, c’est la Paix maintenant, et la reconnaissance.
Je suis prête pour de nouveaux déclics. Prête à les inviter, et à me rendre disponible pour les accueillir, quand ils le voudront bien … parce qu’ils savent mieux que moi, le moment juste, celui où je serai capable d’entendre, parce que je serai prête à accueillir ce qui me sera révélé. C’est normal, les voies du Seigneur sont impénétrables. Merci à lui.
“Il se tient à la porte, et il frappe” Apocalypse 3.20
Et si je gesticulais moins à la recherche de la solution, peut-être l’entendrais-je, lui ouvrirais-je, et pourrais recevoir mon déclic, comme un cadeau. Peut-être que ses voies ne sont impénétrables que parce que je cherche à les tracer moi-même, à l’extérieur de moi.
“Où cours-tu si vite ? Ne vois -tu pas que le Ciel est en toi ?” Christiane Singer
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Un beau chemin paisible dessiné là!
… tout un programme …