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Le disjoncteur du nouveau monde au bal des connards

Oups … toutes mes excuses cher lecteur, pour cette entrée en matière quelque peu cavalière, qui détone avec la “poésie” habituelle de mes articles.

Le fait que celui-ci soit rédigé en conscience ordinaire, sans l’intervention de mes guides n’y est sans doute pas étranger … mais tu vas voir, il n’en n’est pas moins spirituel sur le fond.

En effet, cette familiarité dans le titre, assortie d’une pincée d’agressivité, n’est pas sans raison. Elle témoigne du climat ambiant de pré-déconfinement.

Je dois te dire que depuis le 17 mars 2020 à midi, mon confinement personnel est plutôt doux et confortable. Notamment en ce qui concerne ma seule sortie hebdomadaire pour le ravitaillement familial. Jamais je n’ai eu à supporter de longues files d’attente, à subir de pénurie, à me lever la nuit pour bondir sur un créneau de Drive, ni à endurer la mauvaise humeur de mes congénères dont les médias me tenaient pourtant informée.

Et voilà que m’ont poussées des ailes, me confortant dans cette conviction que l’on voit ce que l’on croit, et que ce qui est à l’intérieur se reflète à l’extérieur.

… Oui mais voilà, ce n’est pas si simple. Ou plutôt si, mais il faut compléter.

Oui, parce que ces pieuses phrases, si tu es déjà branché développement personnel et/ou spiritualité, tu les connais déjà, tu y adhères sans doute, surtout quand tu es de bonne humeur, et que tu croises des gens charmants 😉 … et puis parfois, tu “pètes un cable” en proférant toutes sortes de phrases bien senties au sujet des “cons” (je n’en dis pas plus, je vois très bien que tu sais de quoi je parle), et dans ces moments-là soit tu croules sous la honte et la culpabilité, le désespoir de ne pas y arriver, soit tu te révoltes contre l’absurdité de ces préceptes désincarnés.

… Comment je le sais ? Ben … parce que moi aussi 🙂 C’est justement ce qui aurait pu à nouveau m’arriver jeudi dernier, si la suite de l’équation ne m’avait pas été révélée.

Voici l’histoire. J’ai fait une exception à mon unique sortie hebdomadaire pour aller acheter une chasse d’eau. Rien de plus incarné en somme. Arrivée sur le parking du magasin, j’ai été prise à partie, de façon inattendue et fort désagréable, par un énergumène mal léché qui me reprochait d’avoir un masque. Sachant que la semaine précédente, j’avais essuyé des remarques désobligeantes sur le manque de respect envers les autres parce que je ne portais pas de masque 🙁

Sur le moment (je t’avoue tout sans passer par la torture), j’ai envoyé un sms à mon cher et tendre pour lui indiquer que nous n’aurions pas de chasse d’eau avant la fin du confinement … et que le bal des connards battait son plein … Si, j’ai fait ça 😮

Puis, j’ai cherché à comprendre ce qui se passait en moi. Et là, la théorie “je vois ce que je crois, ce qui est à l’intérieur se reflète à l’intérieur”, trouvait ses limites. Je ne me reconnaissais pas du tout ni dans la croyance que “les gens” allaient être infréquentables, ni dans une supposée agressivité personnelle intérieure.

Certes, j’étais peut-être dans le déni, ou de mauvaise foi dans cette analyse. Et j’avais une furieuse envie de me laisser aspirer dans cette spirale. Mais peu importe, parce que ce qui m’est apparu est venu me “sauver” de cette situation.

C’est là qu’entre en scène le disjoncteur du nouveau monde.

J’ai compris que ce qui était à l’extérieur n’était pas forcément le reflet de ce qui était à l’intérieur. Mais que de toute façon les 2 étaient indissociables. Et que, lorsque je ne me reconnaissais pas à travers le filtre des 2 options précitées, il y en avait une 3ème, complémentaire.

Dans ces cas-là, je ne suis qu’un disjoncteur. Mon rôle est d’accuser réception de l’émotion que l’autre a déversé sur moi et de la libérer, parce que faisant cela, je ne la démultiplie pas en me l’appropriant, et je libère aussi celle qui imprègne le climat ambiant. Parfois d’ailleurs, tu te sens peut-être toi aussi de mauvaise humeur sans raison apparente, sans rien ni personne de désagréable à l’horizon. Il est possible que la Terre essaie d’appuyer sur le disjoncteur du nouveau monde que tu es …

Comment faire ? Exactement la même chose que lorsque tu reconnais que cette émotion t’appartient, et que tu la libères comme étant la tienne. Tu dois avoir ton processus personnel pour cela. Peut-être te mets-tu à chanter à tue-tête, à piquer un 100 mètres, à boxer un coussin de colère, à égrener toutes sortes de noms d’oiseaux, à danser la samba, à jardiner, … ? Moi j’affectionne particulièrement les Sophrobulles “Ménage intérieur” et “Accueillir mes émotions” (si elles t’intéressent, tu les trouveras dans la formule Abonnement de Ma Sophro en Ligne. Elles ne durent que 5 mn, et comme moi tu te les approprieras suffisamment au bout de quelques écoutes, pour ne plus avoir besoin d’elles).

Ainsi, même si une émotion ne nous appartient pas, nous pouvons être acteur, et contribuer à l’apaisement des tensions à une échelle bien plus vaste que notre petit microcosme.

C’est une prise de conscience très concrète qui m’a parue particulièrement d’actualité. Elle rejoint celle portée par tous ces mouvements de méditation pour la planète, mais elle s’intègre encore plus profondément dans mon quotidien. Quoi de plus pragmatique que d’aller acheter une chasse d’eau ? Quoi de plus actuel que de croiser des gens à cran ? Quoi de plus spirituel que de contribuer à la libération et à la transcendance de ces basses vibrations ?

… C’est aussi une façon de mettre en pratique le message délivré par les guides dans “Le monde à l’envers, équilibriste entre donner et recevoir”. Lorsqu’ils nous disent “Lorsqu’un mendiant vient à toi, c’est simplement que le moment est venu de venir à la Source“, cela signifie ici “Lorsqu’une personne désagréable vient à toi, c’est simplement que le moment est venu de venir à la Source” ou encore “Lorsqu’une émotion désagréable flotte dans l’air et vient te percuter, c’est que le moment est venu de venir à la Source pour la libérer“.

En fait, il ne nous est pas demandé d’aimer les autres, … surtout quand ils sont désagréables (il ne faudrait pas pousser Mémée dans les orties quand même, les temps sacrificiels sont obsolètes), mais de nous aimer nous-mêmes en nous abreuvant à la Source d’Amour … alors aimer les autres coule de Source sans effort, alors nous devenons un disjoncteur du nouveau monde, un diffuseur d’Amour à l’échelle de la planète, dans chaque petite occasion, de notre petit microcosme 😉 

Vois-tu, devenir un disjoncteur du nouveau monde m’a permis de retrouver une excellente humeur et un regard tendre sur le bal des “connards” 😉

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