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Message du vieil Ermite, du fond de la Forêt

Reçu ce 27 mars 2020, en plein confinement lié à la crise Covid-19, ce message de l’Invisible est adressé, à travers moi, à tous ceux qui se sentent concernés par leur part de responsabilité dans le Monde, et interpellés, à défaut d’être appelés, par la Nature, le Silence et la Paix … peut-être à Toi, qui te reconnaîtras ? … Si tu sais déjà que la vibration du son est partie intégrante du Message, tu peux me demander l’enregistrement en commentaire, je te l’adresserai bien volontiers.

Rencontre avec l’Ermite au coeur de laForêt

Mes pieds sont posés sur le sol, et je sens la Terre à travers le jardin autour de moi. J’accueille le Père à travers le ciel et le soleil autour de moi. Je sens le trait d’union que je suis entre Terre et Ciel. Je laisse l’Ermite se présenter à moi et me délivrer son message, sa Sagesse, depuis les profondeurs du Silence dans lequel il se tient depuis si longtemps, dans lequel je me tiens pour accueillir sa Présence.

Il est dans la forêt profonde, sur le seuil de sa grotte. L’agitation du monde pour lui n’existe plus. Non pas qu’elle ait disparue, mais qu’il ne se sente plus concerné par elle. Non pas qu’il n’y prenne plus part lorsque c’est nécessaire, mais qu’il ne se laisse plus prendre dans ses filets.

Depuis longtemps il sait qu’il n’y a plus à entrer dans cette folle danse, tel un pantin articulé qui agit en fonction des boutons que l’on pousse, qui n’existe qu’en fonction du nombre de regards qui se posent sur lui.

Depuis longtemps il a compris l’importance pour lui de se tenir à l’écart, afin de pouvoir accueillir ceux qui, au-fur-et-à mesure de leur libération, se penseront égarés, isolés, sur ce chemin jusqu’alors inconnu.

Je ressens sa Présence. La densité du Silence qui l’habite. L’acuité de la Vie qui le traverse et le rend Présent, chaque instant. La Paix qui émane de lui, qui imprègne son Être et tout ce qu’il approche. Le tumulte ne l’atteint pas. Comme un flot rageur s’écrase contre un rocher, une falaise, comme une forte vague vient s’éteindre sur le rivage, le tumulte se fracasse contre le roc de sa Paix, et au-fur-et-à mesure que ce tumulte s’apaise, il vient mourir peu à peu, doucement, à ses pieds.

A ses côtés, à une distance respectueuse, je m’assieds. Avec lui j’entre dans le Silence, je me laisse emporter, envelopper, dans son Silence et dans sa Paix. Et sans attente, je partage les instants qui s’écoulent. Je me tiens prête à écouter si des mots il venait à prononcer. Je me tais et je ressens ce Silence. Celui du Sage, celui de la forêt, et de tout ce qui y vit, loin de toutes ces illusions, de toutes ces apparences.

Le message de l’Ermite

Mon enfant, tu t’interroges sur ce que tu peux faire pour le Monde. Tu te laisses emporter, croyant que tu dois prendre une place, et que tu dois être visible pour éclairer le chemin, pour attirer à toi les âmes égarées, pour ne pas rester dans l’ombre de ceux qui brillent plus fort que toi.

Mon enfant sans cesse tiraillée par les clameurs du monde et par cette soif de calme, de Silence, et de Lumière en toi. Toujours à croire que ces dernières doivent entrer dans la danse pour que leurs graines soient semées. Ne vois-tu pas que cette danse est folle et que sa terre en est stérile ? Ne vois-tu pas cette attraction, cet engouement et cette agitation ?

Qu’elles soient remplies de bonnes intentions, ne changent en rien leur destination. Ce ne sont pas sur ces rivages que les âmes vont se retrouver. La consommation, même si elle est de bonnes et saines choses, reste encore la consommation.

Ce n’est pas ta place. Tiens-toi à l’écart de cette agitation. Présente-toi depuis ton propre Silence, aux carrefours réguliers de la Vie. Comme un panneau qui indique la direction à prendre à tous ceux qui sont las de cette agitation, quand bien même serait-elle positive, porteuse de Paix et de mots encourageants, elle reste tourbillon, anesthésie, ivresse. Elle détourne du chemin presqu’autant que les peurs, car le chemin n’existe que dans la sobriété, la simplicité et l’immersion constante et régulière dans ces plages de lenteur, d’immobilité, d’inaction que vous continuez encore à fuir, obstinément.

Il a fallu vous secouer, vous confiner, vous contraindre pour tenter de vous réveiller, mais le cheval fougueux que vous êtes continue de ruer, de se débattre et de résister. Quelle que soit la forme avec laquelle il le fait, ne sois pas dupe. Quelle que soit la couleur, quelle que soit la façon, la résistance est la même. Elle a la même Puissance d’aveuglement, d’égarement.

Les Hommes se ruent sur leurs écrans, après s’être rués dans les grands magasins. Et même si, à travers leurs écrans, ils sèment des mots d’Amour, des mots de Paix, et de l’humour, comment ne voient-ils pas qu’ils cherchent à oublier qu’ils sont confinés, et que pourtant faisant cela, ils se confinent eux-mêmes encore plus puissamment ?

Que ceux qui ont des jardins sortent. Qui ceux qui ont des balcons sortent. Que ceux qui n’ont que des livres ou de la musique s’évadent, écrivent, dessinent, contactent leurs êtres chers, plutôt que d’échanger à tort et à travers sur les réseaux sociaux à longueur de journée.

Qui aura le courage de regarder vraiment celui qui partage sa Vie et son appartement ? Qui aura le courage d’appeler plus souvent son ami(e), sa famille, qu’il ne peut plus visiter certes, mais qu’il peut encore écouter, auquel il peut encore se raconter. Qui aura le courage de reprendre la plume et de se raconter ? Parler de choses simples pour pouvoir échanger avec cet autre qui attendra avec tendresse son courrier ? 

Comment se fait-il qu’avec tout ce temps qui vous est donné vous trouviez encore la ressource de remplir vos journées de sorte que vous n’ayez toujours pas le temps pour ces choses essentielles ?

Vois-tu mon enfant, au cœur de la forêt je me suis dépouillé, peu à peu, longtemps, de tous ces oripeaux. Je suis là pour tous ceux qui feront le choix de s’en dépouiller à leur tour, à leur rythme.

Parmi vous peu, bien peu, vont s’éveiller. Beaucoup croiront le faire, s’étourdiront, changeront de valse, mais continueront la danse. Seuls ceux qui un instant sauront s’éclipser du tourbillon, saisiront ce contraste, seront frappés de tout ce bruit, cet inutile bruit assourdissant qui fait tourner vos têtes, qui vous perd dans la confusion.

Bien peu, mais c’est déjà beaucoup. Alors je serai là pour eux. Pour rassurer leurs doutes, pour qu’ils ne soient pas seuls, se croyant perdus au milieu de cette dense Forêt, qui recueille tout le Savoir du Monde, le secret de la Vie, et qui le préserve avec une grande attention.

Vous serez si peu, que la plupart du temps, vous ne vous croiserez pas dans cette grande forêt. Mais pas un de vous ne sera oublié. Pas un de vous ne sera seul. Chacun sera accompagné d’un oiseau, d’une fleur, d’un arbre, d’un parfum. Quelque chose, quelque chose de la Terre ou du Ciel sera à vos côtés. Quelque chose que vous reconnaîtrez par la caresse douce qu’il fera sur votre Âme ou votre Cœur.

Quelque chose qui vous rassurera, qui vous confirmera que vous êtes dans le Juste, que vous êtes un Passeur, un porteur d’Etincelle. Au coeur de la Forêt, peu à peu, vous ferez des émules. Et lorsque le soir fou sur ce Monde tombera chaque jour, lorsqu’à un moment, les lumières factices s’éteindront enfin, parce que vous n’aurez plus le choix, au ciel les étoiles, et dans la Forêt, chacune des étincelles que vous serez, brillera de mille feux, et guidera le Monde vers la Paix à laquelle il aspire.

Mais ces temps-là ne sont pas pour demain, ils se préparent dans l’ombre, et le secret des cœurs de ceux qui aujourd’hui sont prêts.

C’est ton cas mon enfant, et celui de chacun de ceux qui entendront cet appel et se reconnaîtront. Qu’ils sachent que je suis là, au cœur de la Forêt. Qu’ils sachent que je sais le nom de chacun d’eux et le fond de leur Cœur. Je le connais par coeur.

Tu me crois seul mon enfant au cœur de la Forêt et tu découvres combien je suis entouré. La Nature est ma mère, ma sœur, ma confidente, ma partenaire. Le Ciel (est) mon père, mon frère, mon co-équipier. Et chacun d’entre vous fait partie de ce cercle, qui chaque jour, un peu plus s’agrandit.

Vas en Paix, et sème, sèmes-en les graines, diffuse son parfum. Tu peux rester Présente. Il n’y a qu’une chose qui te manque aujourd’hui et que dès cet instant tu peux incarner, c’est la Conscience de tout ce qui vient d’être révélé.

Que chacun de tes actes soit fait à la Lumière de cette nouvelle conscience. Surtout ne cherche pas à prendre part à ce qui semble être une fête et qui n’en n’est qu’un simulacre.

Ce jour, vous continuez à danser aux dépends de la Terre car, bien que vous réjouissant de la baisse de la pollution, du rapprochement entre les êtres, du ralentissement de vos journées effrénées, à ce jour tout cela n’est qu’illusion et leurre, car la majorité d’entre vous sont encore, ou déjà, dans les starting-block et lorsque le coup de sifflet retentira pour sonner la fin du confinement, la ruée que vous avez connue dans les grands magasins reprendra dans tous les domaines de la Vie.

Le lavage de cerveau est profond, les outils qui le servent nombreux, et le seul outil, précieux, qui vous fera trouver le chemin de la vraie liberté, c’est votre libre arbitre, c’est votre pouvoir de décision. Deux choses auxquelles vous avez depuis longtemps renoncé.

Vas en Paix. Nourris-toi de cette information, jusqu’à t’en imprégner, jusqu’à la rayonner. C’est la seule chose que tu puisses faire mon enfant, tout comme moi au cœur de la Forêt. Et même si cela te paraît dérisoire, ne t’y trompe pas, c’est bien loin de l’être, et cela ne paraît ainsi que parce que tu le regardes encore à la lumière des projecteurs.

Sors dans ton jardin, ouvre tes fenêtres, et regarde-le à la lumière du soleil. Tu verras comme votre monde et votre mode de vie, est pâle et gris. Comme ces pantins qui s’agitent au-devant de la scène sont pauvres et tristes.

Et choisis. Choisis le lieu, choisis l’endroit, choisis le rôle qui te séduis. C’est le seul que tu sois prête à assumer aujourd’hui. Quel qu’il soit, sois certaine qu’il est parfait pour toi, même si tu ne le comprends pas, même s’il te semble savoir ce qui est juste et bon, accepte avec humilité que ce que tu es, et que ce qu’ils sont, est exactement ce qui doit être pour la marche du Monde.

Quel qu’en soit le coût, c’est l’endroit où il faut passer. Parce que le Temps n’existe pas, ou parce qu’il est le seul à pouvoir laisser infuser la Vie dans toute son ampleur.

Un indice ma fille : tu sauras que tu es à ta place, dans ta justesse, à chaque fois que dans ton cœur, tu sentiras la douceur, l’Amour, la Paix, pour tout ce qui est, quoi que ce soit.

J’ai dit, et je repars dans ce Silence si plein de Vie, dans ce Silence où tu peux venir te tenir aussi souvent, et aussi longtemps, que tu t’y sens chez toi.

Merci

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Cet article a 2 commentaires

  1. monique blanc roberto

    Merci Béatrice de m’adresser l’enregistrement de ce puissant message.
    Avec tout mon Amour.
    Monique

    1. Etats d'Ame

      Bonjour Monique 🙂

      Je viens de vous envoyer le lien de téléchargement par mail.
      Vous trouverez ici un éclairage utile sur la façon dont je reçois les messages 😉
      http://etats-d-ame.fr/les-messages/

      Prenez soin de vous avec attention;
      Chaleureusement.
      Béatrice

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